samedi 23 juin 2012

Cauchemar




Votre star préférée a fait un rêve terrible cette nuit. Morphée l'a menée sur les chemins de l'étrange et de l'horreur. Jugez plutôt : elle a rêvé qu'elle avait du poil aux pattes (mais long quoi! comme si elle passait un hiver nue en Sibérie puis qu'elle cherchait à se les cailler un peu moins…). 

Quelle peut donc être la signification d'un tel rêve? Un conflit phobique intériorisé d'une pilosité refoulée? Une prémonition : la 3e guerre mondiale va avoir lieu, il y aura un génocide d'esthéticiennes, les produits dépilatoires seront prohibés???? Une pulsion sexuelle non-assumée pour le Cousin Machin de la Famille Adams?

Depuis ce matin, la star est dans tous ses états ^^

Ca ne l'a toutefois pas empêchée d'aller faire un petit tour à Champlain cette aprem pour voir l'expo photo de son amie Jackie. 

Bref, la star sait faire face à la tragédie avec un courage hors du commun ^^ 
Le reste va bien. Beaucoup de travail : état des lieux de départ ce matin (samedi), une visite ce lundi férié, deux visites mardi, le téléphone qui n'arrête pas de sonner jour, soir et week-end compris, 5 jours/semaine au bureau en ce moment. Le boulot lui plait beaucoup mais elle avoue qu'elle appréciera l'accalmie quand la période des fins/débuts de baux d'habitation sera passée (après le 1er juillet). Cela dit, 2 semaines et demi après avoir débuté son nouvel emploi, la star a loué deux appartements :)

Kat la star survit tant bien que mal à la canicule qui sévit actuellement (des températures ressenties de 45°), surtout grâce à l'aide Nono, un climatiseur sur roues qu'elle a acheté d'occasion. 
La technologie a fait son entrée dans le 3 1/2 trifluvien de la star : elle s'est rachetée un micro-ondes
Et elle ne quitte plus sa nouvelle chaise longue.

Ce week-end, c'est la Fête du Québec :)

mardi 12 juin 2012

Loué soit le bail !

architecte et maître d'œuvre : Amélie ; matériaux : Charles


Non, je ne suis pas riche, très riche (en tous cas, pas en argent bien que je ne sois pas à plaindre) mais je suis dans l'immobilier pareil, n'en déplaise à Noir Désir.

Hé oui, la nouvelle, c'est que je travaille depuis la semaine passée pour une compagnie qui possède des logements qu'elle loue. Je suis chargée du travail de bureau 3 jours par semaine et de louer les appartements en plus de ça.

Ca allie donc le côté méthodique du travail de bureau que j'aime bien avec le contact clientèle que j'adore aussi. Bref, le bonheur quoi ! Le tout dans un secteur qui m'a toujours attiré : l'immobilier. Que demande le peuple ? Ben rien de plus ;)

Bon, ok, si vous suivez mes aventures de blogs en blogs et/ou si vous me connaissez dans la vraie vie, vous savez que 1) je hais les clés parce que je les cherche sans arrêt et 2) je ne comprends pas tout avec les portes au Québec. Bon, mais j'ai le droit de chercher à m'améliorer, non ? ^^

Parce que oui, moi ce que j'aime dans la vie, c'est ouvrir de nouvelles portes :) Les refermer, c'est plus chiant mais vaut mieux éviter d'oublier sinon les locataires gueuleraient lol

Ca fait que c'est ça : 130 appartements à louer dont une bonne partie de studios pour étudiants.
Ce que j'apprécie, c'est que ce sont de beaux logements et que le propriétaire est sérieux dans le sens où il se soucie du bien être de ses locataires. Quand une réparation est demandée, elle est faite sans trainer. Bref, du business respectueux, ce n'est pas si souvent et j'ai la grande chance de travailler avec eux.

On est une petite équipe (5 avec moi) et à date, l'ambiance est vraiment bonne. Très professionnelle et vraiment sympa. Moi qui ai toujours travaillé dans des grosses entreprises (même le café : plus de 100 employés au total), ça fait du changement. Et dans le bon sens.

Bon, bien sûr tout ceci est vu avec les yeux du "tout nouveau tout beau". J'espère conserver ce ressenti encore longtemps :)

dimanche 3 juin 2012

Prémisses de la star

(photo trouvée sur le web)



En exclusivité mondiaaaaaaale pour toi mon lecteur d'amour adoré, voici un des textes que j'ai écrit pour l'atelier d'écriture. Le thème était "l'écriture intime". Je partage donc en quelques lignes un souvenir d'enfance qui n'est autre que les prémisses de ma vie de star ^^. Voilà pourquoi, je le publie sur ce blog.

Bonne lecture !

PS : à prendre avec humour !



La confiance de l’art


D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été une star. Et une artiste. Tu as toujours su que tes créations bouleverseraient le monde.

Tu devais avoir quatre ans quand ta vraie nature a commencé à s’exprimer. Tu avais hérité de tes trois frères et sœurs bien plus âgés un morceau de tissu. L’étoffe blanche, avec par endroits des motifs géométriques verts et orange, provenait d’un landau pour poupée qu’ils avaient cassé.

Du vestige de leur jouet, tu recréais un jeu. Non, pardon : un art. Vêtue d’une simple culotte en coton blanche ­— peut être grise à force de t’asseoir à même le sol — tu harmonisais l’étoffe dans de savants arrangements de drapés et de nœuds autour de ta silhouette. Tu arborais tantôt des tenues décontractées ou plus osées. Et surtout, tu défilais.

D’un pas enlevé, tu partais révéler au monde la nouvelle pièce de la collection « printemps/été 1983 » tel que tu le vociférais en déambulant dans le salon. Pour sûr, tu n’avais pas la démarche chaloupée d’un mannequin professionnel mais ton enthousiasme à te trémousser du derrière donnait le change.

Les toilettes du rez-de-chaussée constituaient ta loge de star et ta résidence d’artiste. C’était là que tout se tramait : tu réinventais en quelques secondes la mode féminine et la façon même d’être femme. Tu créais les pièces de vêtements qui feraient loi cette saison là dans toutes les garde-robes de l’univers. Ton imagination n’avait pour limite que les dimensions de l’étoffe.

Parfois ton public — ta mère — se montrait sceptique et ne décelait pas les changements d’une pièce à l’autre de ta collection. Bien peu de gens sont capables de comprendre que l’essentiel réside dans les détails. Que veux-tu, l’art n’est pas à la portée de tous!

À cette époque là, tu ne t’inquiétais pas de savoir si ta silhouette rencontrait les normes en matière de mensurations. Tu n’avais ni doute ni peur du ridicule. Tu t’amusais mais tu offrais ce sérieux dont seuls les enfants sont capables : tu étais convaincue de ta capacité à éblouir et transformer le monde par ton art. Avant même que ce ne soit tendance, tu bâtissais tes œuvres à partir d’une matière première recyclée d’un vieux jouet. Qui oserait dire que tu n’étais pas d’avant-garde?