Je vous l'avais dit qu'un jour de pulsion publicationnelle, je risquais de republier un article. Ben voilà, on y est. Et dans le fond, je ne vois vraiment pas pourquoi je publie ça. Parce que j'ai envie d'en parler, c'est tout. Puis c'est mon blog, je fais ce que je veux. Na !
Kathy Match est une parodie du magazine Paris-Match, je ne vous apprends rien. Là où je risque de vous surprendre c'est que depuis toute petite, je créé et j'écris des journaux :)
Oui, moi qui ne lit jamais la presse (à part les articles de Josée Blanchette dans le Devoir - pas que j'aime forcément ce qu'elle dit mais parce que j'aime la façon dont elle le dit. A part elle, je ne vois pas beaucoup de journalistes qui ont une vraie plume. Ou qui ose l'exercer), moi qui ne lit jamais la presse dis-je, moi qui ne supporte pas le moindre journal télévisé, j'ai toujours créé des journaux. Mais selon ma vision de l'information : du divertissant, du drôle, du pas stressant.
Ca a commencé dès toute petite. Quand j'ai su écrire au primaire. J'avais créé un 4p (A4 plié en deux) qui s'intitulait Lisez ! Mon enthousiasme juvénile virait un peu à la tyrannie en intimant à quiconque de lire ma prose. Je n'avais pas alors pleinement conscience du côté brut de décoffrage de mon caractère entier et je ne songeais donc même pas à nuancer mon propos.
Mon premier journal contenait des blagues piquées ça et là, des recettes de cuisine glanées dans un magazine de ma mère, des jeux que j'inventais parfois moi-même. Et d'autres choses dont je ne me souviens pas. Ce dont je me rappelle en revanche, c'est que j'allais le faire photocopier à la seule photocopieuse publique du village, celle de la Mairie. Et la secrétaire de mairie était ma première fan :) Je ne la remercierais jamais assez de son soutien pour mes émois rédactionnels balbutiants.
Des années plus tard, alors que les vacances d'été n'était qu'une autoroute d'ennui dont je ne voyais jamais la fin, je correspondais avec mon ami Jérémie (qui lui aussi se fait ch… comme un rat mort). Au début, c'était de simples lettres. Puis un jour, ça s'est transformé en journal local The Angles Tribune pour lui (du nom de son bled, Anglès) et My manoir's Gazette du nom des délires de châtelaine imaginaire cloitrée à double tour dans son donjon où je m'ennuyais ferme.
Avec la vie étudiante, c'est le journal de l'IUT (Potins d'Angle) que j'ai sorti de ses cendres avec la complicité des copains de promo. Il y avait bien sûr la version totalement officieuse du journal qui ne circulait que sous le manteau auprès d'un lectorat trié sur le volet. Dans l'une comme dans l'autre des versions, les profs étaient ma source d'inspiration. Mon imagination ô combien fertile et ô combien abreuvée par celle de mes camarades avait quartier libre. Quand je pense à ce que j'ai parfois osé publier… Que voulez-vous, j'étais sous le joug de mon nectar de jeune femme en fleur qu'aucune abeille ne venait butiner…
Bref, dans le fond, ça n'a rien d'étonnant que j'en sois rendue un jour à créer un blog qui s'appelle Kathy Match. Quel sera donc mon prochain" titre de presse" ?
jeudi 23 août 2012
mardi 7 août 2012
Ce blog se meurt…
Tu l'auras constaté mon cher lecteur, ce blog se meurt… Mon rythme de publication est effroyablement lent et il n'y a plus l'étincelle des débuts. Ou du milieu ^^
Pour retracer la chronologie, Kathy Match est (était ?) mon 4e blog. Tout avait commencé avec Caribooriboo sur over-blog que je viens de supprimer. Puis il y a eu ma meilleure période blogguesque avec supakAt qui fut suivi de Lucky Kathy où la mayonnaise n'a jamais vraiment pris comme sur Kathy Match.
C'est sûr que j'ai eu un max de fun avec supakAt où j'incarnais un personnage de super-héros (parfois, d'anti-super-héros). Ce personnage flyé me correspondait pas mal. Mais je crois que le succès de ce blog tenait aussi au fait que j'avais de quoi abreuver mon blog en masse grâce aux (enfin, à cause des) interminables travaux dans ma maison en France avant de pouvoir la vendre et quitter le pays. Plus que tout, c'est davantage parce qu'il y avait des périodes où j'avais pas mal de temps vu mon alternance chômage/travail dans les 15 mois passés en France après mon premier long séjour au Québec.
Mais là, ben c'est pas que je suis tannée de raconter ma vie parce que je monopolise pas mal les serveurs de facebook avec. C'est juste que je ne vois plus sous quel angle traiter ça. Je ne suis plus en partance pour le Québec, je ne suis plus (tout à fait) nouvelle arrivante au Québec (ça fera 10 mois dans 4 jours). Puis regardes, qu'est-ce que tu veux que je te raconte ? Mes dossiers au bureau ? Les week-ends où je devrais me reposer puis où je fais mille petits trucs à la place ? Le chat qui miaule à me rendre dingue ? Rien qui ne mérite un article.
Puis je n'étais pas à l'aise avec le personnage Lucky Kathy (surtout que c'est tombé dans une période pas mal en demi-teinte pour ne pas dire sombre). Pas plus que je ne le suis avec Kat la Star même si on a tous le goût d'être la star de quelqu'un, à commencer par l'être à ses propres yeux. Mais on ne peut pas tricher avec soi-même sans que ça se perçoive.
Et surtout, c'est le temps qui manque. J'adore ma job, vraiment (surtout le côté relationnel avec les locataires). Première fois à vie que je tombe sur une équipe de travail sympa (et je ne peux pas rêver mieux qu'eux !). J'adore l'immobilier, ça m'a toujours plu. Pas pour le côté business (quoique… un peu, si) mais davantage parce que ça touche à ce que chacun de nous a de plus banal mais pourtant intime : son chez-soi. Pas un hasard si je suis férue de déco, de feng-shui. Bref, j'adore ma job donc. Mais je suis toujours aussi inconfortable avec le fait de perdre ma vie à la gagner. Et ceux qui me connaissent bien savent que je ne vais pas lâcher le morceau jusqu'à ce que je trouve une alternative pour sortir du rat race. Même si ça doit me prendre ma vie au complet. Je ne capitulerai pas. Même si pour Spoke Orchestra (ex?-groupe de slam), "capituler, c'est vaincre".
Je devais travailler seulement trois jours par semaine ce mois-ci. Mais un de nos immeubles en location a été ravagé par une incendie. Du coup, beaucoup de travail donc je reste à 5 jours/semaine (et même plus). Pendant ce temps-là, je ne prépare rien de la saison de slam qui commencera en octobre. Je voulais refaire le tour des commandites, trouver un imprimeur commanditaire, bâtir des outils pour les slammeurs, tenter de partir à la conquête de nouveaux publics, etc. Ben non, rien. Je ne chiale pas, je constate.
Alors c'est certain que lorsque je trouve un peu de temps, j'ai le goût d'écrire. Mais pas sur un blog. Pas pour raconter ma vie. Mais me raconter en un sens. Ou inventer des histoires. Je ne lâche pas l'affaire : ma seule et unique vocation, ma légende personnelle comme le dirait Paulo Coelho, c'est l'écriture. Un jour peut être. Sûrement.
Je ne sais pas s'il y aura un autre article sur ce blog. Peut être un jour de pulsion publicationnelle irrépressible. Je doute qu'il y a aura un autre blog. Ou peut être que si : un jour d'optimisme aigu.
Le manque de temps n'est jamais qu'un manque de priorité (même si selon la loi de Pareto, ce qui occupe 80% de notre temps représente 20% de nos satisfactions et inversement). Et blogguer n'en est plus une. En tous cas, pas pour l'instant. C'est tout.
mardi 31 juillet 2012
Paradis
ou comment gâcher une belle photo avec la parodie de mise en page cheap d'un magazine people… |
La semaine passée, j'ai pu m'absenter 3 jours du travail pour rejoindre Anne et Tom dans leur envie de séjour dans le Charlevoix.
Je n'avais encore jamais été plus à l'est que Québec et j'avais hâte de découvrir ces paysages que je savais faits de reliefs impressionnants. Je ne vais pas vous raconter mon séjour là-bas. Je peux juste vous dire que les paysages sont "wow !" et qu'il se dégage de ces lieux une énergie incroyable.
Je suis littéralement tombée en amour avec un minuscule village (hameau ?) aux allures de bout du monde : L'anse-de-Roche (photo ci-dessus). J'ai jubilé à chaque méga-descente à faire en voiture (jusqu'à 18% de pente). J'ai trop mangé. J'ai dit "on n'a qu'à manger là, on sera à l'abri du vent" mais on ne l'était pas du tout, au contraire ^^ J'ai réussi à manger ma salade avec les doigts parce que j'avais oublié mes couverts/ustensiles à la maison. J'ai soupiré de bonheur au moins 500 fois. J'ai emprunté un traversier pour la 1re fois de ma vie et j'ai adoré l'expérience :) J'ai entendu le bruit des vagues et je suis à peu près certaine que mon âme pousse le même genre de "cri" tellement je me sens bien quand j'entends ce son. J'ai vu des baleines (dont un béluga en peluche dans un resto).
Je n'ai qu'une envie : y retourner. Pour un séjour plus long. Aller explorer plus loin : une croisière dans les fjords, aller au moins jusqu'au Saguenay, prolonger le plaisir jusqu'à Baie-Comeau et même au-delà. Plus que jamais se confirme en moi l'idée qu'on ne découvre jamais mieux le Québec que par bateau.
J'aime mon nouveau pays où le regard peut se porter au loin sans voir le moindre autre être humain. Ici, on peut dérouler ses rêves sans craindre d'écraser ceux d'un autre. Je me sens vraiment bien au Québec. Je me sens chanceuse et heureuse.
Petit montage vidéo fait à la va-vite avec quelques unes des photos et vidéos du séjour. Laissez-vous bercer par la musique :)
Je vous livre ici un petit texte que m'a inspiré mon passage à L'anse-de-Roche :
"J'y suis parvenue : le bout du monde, le bout de mon monde. De puissants vents balaient le fond d'impasse de mon univers. La vie se cogne à sa frontière.
De mon ermitage, je peux admirer la beauté de la vie, de ma vie. J'entre dans la contemplation de mon monde de par son éloignement. Car l'amour de la vie est comme le soleil d'été : quand il brille de mille feux, on détourne le regard pour ne pas être ébloui. Ce n'est que dans l'ombre de ses confins que l'on peut percevoir toute sa magnificence.
On ne peut venir ici que par bateau. Et pas sans y être vu. Mon esprit savoure la quiétude qu'offre la sécurité de cette forteresse imprenable. C'est dans le calme de ce bout du monde que peu à peu se noieront chacun des tourments qui m'habitent, tombant un à un dans l'eau salvatrice qui m'entoure.
Dans la sérénité de mon esprit purifié, à bord de ma chaloupe, j'irai à nouveau dans le monde y tisser des liens, retrouver les miens. Mais ce n'est que dans la solitude de tout mon être qu'aura pu renaître en moi le goût de la quête d'autrui."
dimanche 15 juillet 2012
Searching for the space monkey
Toi mon lecteur, fidèle parmi les fidèles, tu as tout de suite compris à quoi le titre de ce post faisait référence. En bon fan que tu es, tu t'es rappelé dans la seconde même un article de mon ancien-ancien blog où je parlais de la track des Chinese Man Records qui répond au doux nom de Searching for the space monkey et qui utilise (là aussi, tu t'en souviens par cœur) des extraits de dialogues du film Fight Club comme samples. Pour ceux de mes lecteurs qui ont un alzheimer avancé (comme le mien), voilà où retrouver l'info. Pour tout ceux que ma vie passionne (oui, oui, vous êtes nombreux dans ce cas lol), sachez que depuis la rédaction jadis de cet article, j'ai vu le film Fight Club et que je l'ai adoré.
C'est un par un chaud dimanche de juillet 2012 (aujourd'hui) que j'ai croisé le singe de l'espace au Parc Laviolette à 3R. A la base, j'y allais pour un pique-nique en compagnie d'Anne, Sylvie, Cooky, Michel, Mélanie, Jérôme, Océane, Flavie, Vincent, Cécile et Julien (je n'ai oublié personne j'espère…).
Océane, sa copine Flavie (de dos), Vincent |
Cooky (qui fait genre je n'aime pas les bisous) et moi :) |
Cooky adore déchiqueter des bouteilles d'eau. Chacun ses passions… ^^ |
de gauche à droite : Mélanie, Sylvie, Michel, Cécile et Julien |
de gauche à droite : Julien, Cécile, Anne, Jérôme, Vincent, Mélanie, Sylvie et Michel |
la vie est dure… (mes pieds n'étaient pas encore passé dans la vase) |
L'événement devait avoir lieu au parc Antoine-Gauthier du secteur Pointe-du-Lac mais le Festival des Coureurs des Bois s'y tenait justement cette fin de semaine, alors on a été gentils et on les a laissé joué là tous seuls et on s'est rabattu sur Parc Laviolette à la place. Le point commun de ces deux parcs : être en bordure du Saint-Laurent :)
J'avais reçu des menaces de mouillage de tee-shirt par Mélanie avant de m'y rendre. C'est donc sagement que j'avais revêtu mon maillot de bain sous ma robe. Enfin, il a d'abord fallu que je le retrouve au fin fond de la garde-robe. J'ai ainsi réalisé que je ne l'avais mis qu'une fois : en juin 2010, à Sorel, dans la piscine de la mère de mon chum de l'époque. Bref, vous n'êtes pas prêt de me voir en couverture de Kathy Match en maillot de bain. Anyway, ça ne serait pas vendeur… je ne suis pas Angelina Jolie :-/
Michel… |
c'est eux ! Space Frog et Space Monkey !!! |
cute, hein ? :) |
space frog et space monkey en action… |
Le repas s'est déroulé sans encombre majeure : un appareil photo et un cellulaire un peu mouillé par du vin, une canette de coke renversée puis quoi d'autre ? Encore un autre liquide mais je ne sais plus lequel. Bref, rien que de très normal. Notre repas s'est déroulé avec deux matches de base-ball en fond sonore. La bonne nouvelle, c'est qu'un des collègues de Jérôme y joue : on devait donc aller voir un match un de ces 4 :)
C'est au cours du repas que la space frog et le space monkey ont fait leur apparition :o Ils sont venus du ciel et se sont posés dans l'herbe. Enfin, ça, c'est ce que mon imagination débordante a crû. En fait, il s'agit simplement de jouets d'Océane et Vincent : des machines à bulles. C'est trop cool ces trucs n'empêche ^^ j'veux les mêmes :)
Après le repas, il y a eu Jérôme et Julien qui ont joué au badminton, Michel et Jérôme à la pétanque pendant que je m'allongeais un peu sur ma couverture. Sylvie a profité que j'aie les yeux fermés pour me coller la bouteille de vin vide à côté de moi et me prendre en photo pour me faire passer pour une ivrogne. Après ça, mini partie de soccer entre Vincent, Jérôme, Michel et moi. Je suis toujours aussi nulle en gardienne de but qu'au primaire. Moi ce que j'adorais, c'était piquer le ballon aux autres (j'étais vraiment bonne pour ça puis pour tirer les buts ^^). Bon mais là, on s'est juste fait des passes avant de tirer des buts avec Vincent comme gardien de buts. De toute façon, pieds nus ou en gougounes, c'est pas ce qui se fait de mieux pour jouer au soccer. On a déjà dû dégonfler un peu le ballon pour ne pas trop se faire mal…
Suite à ça, je me suis vengée des mini-arrosages d'eau qu'avait osé (non mais vous vous rendez compte ??? Quel crime de lèse-majesté) faire Jérôme sur ma personne pendant que je sommeillais dans l'herbe. Le problème, c'est qu'il s'est re-vengé et là, j'étais beaucoup plus mouillée ^^
Anne nous a quitté au moment où Sylvie a émis l'idée d'aller se tremper les pieds dans le fleuve. Sauf qu'il y a pas mal d'ajoncs et une petite distance à parcourir. Mais quelqu'un avait déjà tracé un chemin au travers des herbes. On l'a donc suivi. On a juste réussi à se tartiner de vase sans parvenir au bord de l'eau.
Etant toujours beaucoup plus douée que les autres (sic!), j'ai réussi à me mettre de la boue sur mon pantacourt, et même le haut de ma robe dans le dos. Je ne parle bien sûr pas de la propreté de nos pieds après ça… Pas d'autre choix que d'aller se nettoyer un peu aux jeux d'eau du parc. Océane, Flavie, Vincent et Jérôme m'ont entrainé pour faire le parcours du mouillé. Heureusement que j'avais prévu mon maillot de bain. J'ai juste enlevé ma robe pour passer sous tous les jets d'eau.
Jérôme est à peine mouillé ^^ |
… nous sommes à peine mouillés… |
et là Mélanie dit : "en coupelle, c'est pratique comme ça il n'en coule pas partout" lol |
il ne manquait plus que du poil de labrador pour parfaire ma tenue après l'eau et la boue ^^ |
Après ça, une pause crème glacée à l'Étoile Polaire s'imposait. Cooky est venu se coller contre ma robe mouillée et tâchée de boue qui a fini également avec du poil de labrador couleur fauve…
Juste le temps de rentrer à la maison, prendre une douche, niaiser 2 min sur fb et me voilà en train de vous relater ma vie.
Je ré-éditerai ce post pour ajouter les photos des unes et des autres quand je les aurai reçues (perdus dans les joncs, couverts de boue, le match de soccer…)
Oui je sais mon lecteur, je t'ai vraiment négligé ces derniers temps mais que veux-tu, j'ai une vie à vivre plutôt qu'à raconter. Même si j'aime bien la raconter aussi ^^
Pour résumer ces dernières semaines, il y a eu le Festivoix où j'ai été quasi tous les soirs pendant 10 jours (mon coup de cœur : Gretchen Parlato et dans un tout autre genre, les Frère Lemay), une visite à Saint-Paulin avec promenade sur les sentiers de l'Auberge du Baluchon (et un repas avec du vrai pain et des vraies frites!!!) à l'éco-café (une fois sur place, méfiez-vous des dinosaures, du désintégrateur à dino et des pirates, n'est-ce pas Anne ? Prendre les sentiers d'aventuriers n'est pas recommandé mais fun à faire ^^), la 2e répétition pour le Grand Slam de septembre, la visite guidée de 3R avec l'office de tourisme pour améliorer mes connaissances, le samedi 30 juin et le dimanche 1er juillet (jours des déménagements au Québec) ont été travaillés. Bref, pas le temps de bloguer quoi…
sur les sentiers de l'Auberge du Baluchon à Saint-Paulin |
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à l'éco-café de l'auberge du Baluchon : du vrai pain et des vraies frites :p :p :p |
Vu que j'ai déjà fait très long, je doute que tu te sois rendu jusqu'ici en ayant tout lu alors je n'en rajouterais pas :p
samedi 23 juin 2012
Cauchemar
Votre star préférée a fait un rêve terrible cette nuit. Morphée l'a menée sur les chemins de l'étrange et de l'horreur. Jugez plutôt : elle a rêvé qu'elle avait du poil aux pattes (mais long quoi! comme si elle passait un hiver nue en Sibérie puis qu'elle cherchait à se les cailler un peu moins…).
Quelle peut donc être la signification d'un tel rêve? Un conflit phobique intériorisé d'une pilosité refoulée? Une prémonition : la 3e guerre mondiale va avoir lieu, il y aura un génocide d'esthéticiennes, les produits dépilatoires seront prohibés???? Une pulsion sexuelle non-assumée pour le Cousin Machin de la Famille Adams?
Depuis ce matin, la star est dans tous ses états ^^
Ca ne l'a toutefois pas empêchée d'aller faire un petit tour à Champlain cette aprem pour voir l'expo photo de son amie Jackie.
Bref, la star sait faire face à la tragédie avec un courage hors du commun ^^
Le reste va bien. Beaucoup de travail : état des lieux de départ ce matin (samedi), une visite ce lundi férié, deux visites mardi, le téléphone qui n'arrête pas de sonner jour, soir et week-end compris, 5 jours/semaine au bureau en ce moment. Le boulot lui plait beaucoup mais elle avoue qu'elle appréciera l'accalmie quand la période des fins/débuts de baux d'habitation sera passée (après le 1er juillet). Cela dit, 2 semaines et demi après avoir débuté son nouvel emploi, la star a loué deux appartements :)
Kat la star survit tant bien que mal à la canicule qui sévit actuellement (des températures ressenties de 45°), surtout grâce à l'aide Nono, un climatiseur sur roues qu'elle a acheté d'occasion.
La technologie a fait son entrée dans le 3 1/2 trifluvien de la star : elle s'est rachetée un micro-ondes.
Et elle ne quitte plus sa nouvelle chaise longue.Ce week-end, c'est la Fête du Québec :)
mardi 12 juin 2012
Loué soit le bail !
architecte et maître d'œuvre : Amélie ; matériaux : Charles |
Non, je ne suis pas riche, très riche (en tous cas, pas en argent bien que je ne sois pas à plaindre) mais je suis dans l'immobilier pareil, n'en déplaise à Noir Désir.
Hé oui, la nouvelle, c'est que je travaille depuis la semaine passée pour une compagnie qui possède des logements qu'elle loue. Je suis chargée du travail de bureau 3 jours par semaine et de louer les appartements en plus de ça.
Ca allie donc le côté méthodique du travail de bureau que j'aime bien avec le contact clientèle que j'adore aussi. Bref, le bonheur quoi ! Le tout dans un secteur qui m'a toujours attiré : l'immobilier. Que demande le peuple ? Ben rien de plus ;)
Bon, ok, si vous suivez mes aventures de blogs en blogs et/ou si vous me connaissez dans la vraie vie, vous savez que 1) je hais les clés parce que je les cherche sans arrêt et 2) je ne comprends pas tout avec les portes au Québec. Bon, mais j'ai le droit de chercher à m'améliorer, non ? ^^
Parce que oui, moi ce que j'aime dans la vie, c'est ouvrir de nouvelles portes :) Les refermer, c'est plus chiant mais vaut mieux éviter d'oublier sinon les locataires gueuleraient lol
Ca fait que c'est ça : 130 appartements à louer dont une bonne partie de studios pour étudiants.
Ce que j'apprécie, c'est que ce sont de beaux logements et que le propriétaire est sérieux dans le sens où il se soucie du bien être de ses locataires. Quand une réparation est demandée, elle est faite sans trainer. Bref, du business respectueux, ce n'est pas si souvent et j'ai la grande chance de travailler avec eux.
On est une petite équipe (5 avec moi) et à date, l'ambiance est vraiment bonne. Très professionnelle et vraiment sympa. Moi qui ai toujours travaillé dans des grosses entreprises (même le café : plus de 100 employés au total), ça fait du changement. Et dans le bon sens.
Bon, bien sûr tout ceci est vu avec les yeux du "tout nouveau tout beau". J'espère conserver ce ressenti encore longtemps :)
dimanche 3 juin 2012
Prémisses de la star
(photo trouvée sur le web) |
En exclusivité mondiaaaaaaale pour toi mon lecteur d'amour adoré, voici un des textes que j'ai écrit pour l'atelier d'écriture. Le thème était "l'écriture intime". Je partage donc en quelques lignes un souvenir d'enfance qui n'est autre que les prémisses de ma vie de star ^^. Voilà pourquoi, je le publie sur ce blog.
Bonne lecture !
PS : à prendre avec humour !
La confiance de l’art
D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été une star. Et
une artiste. Tu as toujours su que tes créations bouleverseraient le monde.
Tu devais avoir quatre ans quand ta vraie nature a commencé à
s’exprimer. Tu avais hérité de tes trois frères et sœurs bien plus âgés un
morceau de tissu. L’étoffe blanche, avec par endroits des motifs géométriques
verts et orange, provenait d’un landau pour poupée qu’ils avaient cassé.
Du vestige de leur jouet, tu recréais un jeu. Non, pardon :
un art. Vêtue d’une simple culotte en coton blanche — peut être grise à force
de t’asseoir à même le sol — tu harmonisais l’étoffe dans de savants
arrangements de drapés et de nœuds autour de ta silhouette. Tu arborais tantôt
des tenues décontractées ou plus osées. Et surtout, tu défilais.
D’un pas enlevé, tu partais révéler au monde la nouvelle pièce de
la collection « printemps/été 1983 » tel que tu le vociférais en
déambulant dans le salon. Pour sûr, tu n’avais pas la démarche chaloupée d’un
mannequin professionnel mais ton enthousiasme à te trémousser du derrière
donnait le change.
Les toilettes du rez-de-chaussée constituaient ta loge de star et
ta résidence d’artiste. C’était là que tout se tramait : tu réinventais en
quelques secondes la mode féminine et la façon même d’être femme. Tu créais les
pièces de vêtements qui feraient loi cette saison là dans toutes les
garde-robes de l’univers. Ton imagination n’avait pour limite que les
dimensions de l’étoffe.
Parfois ton public — ta mère — se montrait sceptique et ne
décelait pas les changements d’une pièce à l’autre de ta collection. Bien peu
de gens sont capables de comprendre que l’essentiel réside dans les détails.
Que veux-tu, l’art n’est pas à la portée de tous!
À cette époque là, tu ne t’inquiétais pas de savoir si ta
silhouette rencontrait les normes en matière de mensurations. Tu n’avais ni
doute ni peur du ridicule. Tu t’amusais mais tu offrais ce sérieux dont seuls
les enfants sont capables : tu étais convaincue de ta capacité à éblouir
et transformer le monde par ton art. Avant même que ce ne soit tendance, tu
bâtissais tes œuvres à partir d’une matière première recyclée d’un vieux jouet.
Qui oserait dire que tu n’étais pas d’avant-garde?
vendredi 25 mai 2012
Star Wars Identités, l'expo
Le 21 avril, en compagnie de Carolina, Enzo et Paul, je visitais l'expo Star Wars Identités au Centre des Sciences de Montréal.
Et bien c'était vraiment génial. Je vous invite à y aller à votre tour.
L'expo se nomme Identités car elle étudie, avec pour support les différents personnages de la saga, tout ce qui fait de chaque individu un être unique : ses gènes, son éducation, l'environnement géographique et social à sa naissance, son métier, etc. Là où c'est d'autant plus fun c'est que chaque visiteur est muni d'un bracelet qui lui permet à chaque étape de la visite d'enregistrer des informations dessus. Et à la fin de l'expo, vous obtenez votre profil comme vous pouvez le voir sur la Une de Kathy Match.
Vous aurez peut être eu du mal à me reconnaître sous les traits d'une wookie femelle musicienne qui a grandi sur Mustafar et qui a basculé du côté obscur ^^
En plus de tout ça, beaucoup de choses à voir : les figurines des personnages bien sûr mais également des planches de dessins et de réflexion sur chaque personnage, de sa physionomie à sa façon de se déplacer en passant par son caractère. Beaucoup de choses à voir en exclusivité donc.
Enzo 6 ans et Paul 9 ans ont bien appréciés la visite. Mais pour en saisir tout le sens mieux vaut être quand même plus dans l'adolescence.
Courrez-y !!!!
"Quelques" photos pour vous mettre en appétit :
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